LE TRANSFERT ET LA TRANSFORMATION DANS LE MINISTÈRE.



LE TRANSFERT ET LA TRANSFORMATION DANS LE MINISTÈRE.

  1. INTRODUCTION.
A.    DEFINITION DU CONTEXTE.
Définition du mot Ministère : Le mot ministère dérive du latin ministerium dont la forme populaire misterium a donné mistier au 10e siècle, puis métier. Dans la Bible, ce mot traduit surtout le terme grec diakonia ( διακονια)  qui veut dire tout simplement service.
Dans l’A.T., les mots dérivant de la racine ‘abhad (travailler, peiner, servir quelqu’un) étaient utilisés pour l’office des prêtres dans le Temple qui "servaient l’Eternel".
Une équivoque à lever : La place du mot Ministère et Ministre dans la Bible selon plusieurs versions.
a.     Le terme Ministère.
Ce terme Ministère se trouve 26 fois dans le Nouveau Testament version Louis Segond, et ne se retrouve pas dans l’Ancien testament dans cette version.
Mais, il est lu 23 fois dans la version Français Courant seulement dans l’Ancien testament et pas le nouveau testament. Il est remplacé dans cette version par les mots : mission, fonction, œuvre, tâche, …
Ce terme est présent 13 fois dans la version Colombe et seulement dans le nouveau testament.
Dans la Bible Crampon, ce terme se retrouve 36 fois, soit 8 fois dans l’Ancien Testament et 28 fois dans le N.T.
La version Épée présente ce terme 31 fois seulement dans le N.T.
b.    Le terme Ministre.
Quant au terme ministre, il présente plusieurs significations selon son terme d’origine grec.
Exemple :
1)     Actes 8:27 Il (Philippe) se leva, et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer ..
Le terme grec ici est : dunastes (doo-nas’-tace) δυναστης qui signifie un prince, un potentat, personnage puissant, dominateur puissant, grand officier, ministre royal de grande autorité. On retrouve le même terme grec dans Luc 1 :52 qui dit : « Il a renversé les puissants  (dunastes) de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. », et 1er Timothée 6 :15  où le même terme grec dunastes (ministre) est traduit par Souverain.
2)     Les paroles que Jésus a dit à l’Apôtre Paul dans Actes 26 :16  « Mais lève-toi, …je te suis apparu pour t’établir ministre … » huperetes (lire : hoop-ay-ret’-ace) υπερετης. Le terme grec a pour signification  littéralement: rameur sous les ordres d’un chef. C’est-à-dire un serviteur, quelqu’un de rang inférieur, d’un rang de subordonné, subalterne, ou bien tous ceux qui servent les chefs avec les mains: un serviteur.

Les Serviteurs de Dieu sont donc ministres mais pas dans le sens des fonctionnaires de l’État ou de souverains, mais dans le sens d’être des serviteurs, esclaves, subordonnés et soumis aux ordres de Christ, pour ne faire que ce le Seigneur Jésus-Christ leur demande de faire et non pas autre chose.
C’est dans ce sens que nous aborderons la question de transfert et de transformation.
B.    LE BUT DU MINISTERE.
Comme chaque chose a un but comme les écritures le déclarent dans Proverbes 16:4 « L’Eternel a tout fait pour un but… », Ainsi le ministère a un but précis tracé par le Seigneur Jésus-Christ.
Selon Éphésiens 4 :11-16 et Colossiens 1 :28-29 le but, finalité du ministère est défini comme suit :
  1. Ce que Dieu attend d’un ministre (serviteur) : Présenter à Dieu Tout homme sous son ministère devenu parfait en Christ. Colossiens 1 :28-29 « 28 C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. 29 C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi. »
Le terme grec présenter: paristemi (Lire : par-is’-tay-mee) ou paristano (Lire : par-is-tan’-o) παριστημι ou παριστανω veut dire présenter une personne à une autre pour la voir et la questionner, présenter (montrer) par des arguments, prouver.
Donc, Dieu attend de tout prédicateur, quelque soit la forme de son ministère, à présenter devant Lui des hommes devenus comme Jésus-Christ. Il faut travailler alors EN TERMES DES RESULTATS A MONTRER A DIEU AVEC PREUVES. C’est cela le vrai succès d’un serviteur de Dieu, lorsqu’il a fait ce que Dieu lui demande faire et qu’il montre les résultats que Dieu attend de lui.
Le ministre doit alors avoir un résultat (fruit des efforts de son travail et service à Dieu) entre ses mains à présenter à Dieu.
  1. Ce que Dieu attend de ceux qui écoutent les prédications : Les fidèles, les croyants, membres du corps de Christ.
Dieu attend aussi de ceux qui écoutent la Parole de Dieu prêchée quelque chose de leur part. Ils ne doivent pas écouter pour écouter. Eux aussi ont des résultats à montrer à Dieu :
Éphésiens 4 :13 « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, ».
Tous les fidèles parvenus à:
                             I.        L’unité de la foi (unanimité, concordance totale des ponts de vue ou de prise de position d’un groupe ou d’une personne, accord total entre plusieurs personnes établies en de la réalisation d’un objectif commun).
                            II.        La connaissance du Fils de Dieu (Connaître parfaitement avec précision, savoir, comprendre qui est le Fils de Dieu et devenir complètement familier avec Lui).
                           III.        État d’homme fait, stature parfaite de Christ. (Homme fait en grec est teleios (tel’-i-os) τελειος qui signifie amené à ses fins, accompli, à qui rien ne manque pour être complet, parfaire, ce qui est parfait. En clair, être comme Jésus-Christ en Sainteté, en Sagesse et Puissance.
Voilà ce que Dieu attend de toute personne qui en croit en Lui et qui écoute les prédications.
Si tel est le cas, nous devrions travailler durement, sans complaisance, sans distraction et querelles inutiles, car nous devront rendre compte à celui qui nous a établi dans ce service. Romains 14 :12 « Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. »

  1. LE TRANSFERT DANS LE MINISTERE.
Ayant compris le but du ministère auquel nous sommes appelés, nous devrions comprendre le principe du transfert : Il y a pas de succès, sans successeur, et il n’y a pas de successeur sans formation. Nous allons parler ici seulement du principe de transfert et non de différentes formes de transfert.
A.    Comprendre sa Vision et sa mission.
Tout ministre de Dieu est appelé à réaliser, à faire quelque chose que Dieu lui demande de faire. C’est particulier et sans comparaison aucune à d’autres serviteurs de Dieu. Celui se compare à d’autres ou se mesure à d’autres, manque tout simplement d’intelligence comme le dit l’écriture dans 2ème Corinthiens 10:12 « Nous n’osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d’intelligence. »
Chaque ministre a ses propres limites fixés par Dieu : « 2ème Corinthiens 10 :14  Nous ne dépassons point nos limites … »
B.    La Vision.
Nous parlons tous de vision, parfois sans vraiment en saisir le sens profond. Il ne s’agit pas ici d’un songe, ou rêve qu’on peut avoir la nuit, mais la vision ici est la raison d’être même du service, du ministère.
La vision est la source de la motivation qui pousse quelqu’un à agir dans le sens à contribuer dans le monde qu’on appartient.
La Vision est LE RESULTAT MEME que Dieu attend de toute personne qu’Il envoie.
C.    La Mission
La mission est l’ensemble des tâches qu’on doit réaliser. C’est ce que Dieu vous demande de faire en détails, selon ses propres principes de Dieu. Votre mission vous caractérise comme une personne particulière. Et l’onction qui découle de votre ministère est définie par ce que Dieu vous demande de faire. Votre onction dépend de votre mission. Et votre mission, c’est votre service, c’est votre ministère, elle est définie par la grâce et les dons que Dieu a placé en vous. Travaillez donc en fonction des dons et grâces qui sont en vous sans vous comparer à d’autres serviteurs de Dieu. Comparez-vous et mesurez-vous à votre tâche et à votre vision ! Regardez attentivement si vous faites ce que Dieu vous a demandé de faire et si vous le faites exactement comme Il vous le demande. Se rappeler de ce qui a été dit à Moïse : « Hébreux 8:5 …. Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle : Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne. » Et dans Exode 25:40 « Regarde, et fais d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne. » La même chose est dite dans Actes 7:44 « Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l’avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d’après le modèle qu’il avait vu. ».
D.    Les principes de transfert dans le ministère.
Une fois que nous connaissons la vision et la mission que Dieu nous donne, il est important de comprendre que sans successeur, nous échouons. Moïse a eu son successeur, Josué, Elie a eu son successeur, Élisée, et Dieu a promis à David un successeur qui va régner sur son trône d’éternité en éternité, et c’est Jésus-Christ.
Toutes les personnes qui ont succédé à leurs chefs étaient tout d’abord serviteurs des hommes de Dieu. Josué était serviteur de Moïse (Nombres 11 :28) et Élisée versait l’eau sur les mains d’Elie (2ème Rois 3 :11).
Apprenons aux personnes qui vont nous remplacer et nous succéder à être d’abord nos serviteurs, c’est ainsi qu’ils deviendront des serviteurs de Dieu. C’est le premier principe biblique du transfert.
Pour qu’il ait transfert, nous devons avoir des fils, et non des mercenaires. Jésus a dit que le fils ne fait rien de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. Bien que Jésus parlait de lui-même, il établit là un nouveau principe de transfert, celui d’être fils. Le deuxième principe de transfert est que nous fassions des futurs serviteurs de Dieu des fils. Jean 5:19 « Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. » Nos fils ne doivent faire que ce que nous leur demandons de faire.
Nous devons faire en sorte que le fils ait en son esprit la vision et la mission de son père. C’est ainsi qu’on aura un transfert légal et biblique selon Jésus-Christ. C’est le troisième principe. Le fils doit avoir en lui-même la vision, la mission et la doctrine de son père et les défendre coûte que coûte.
Toute initiative du fils en dehors de ce principe tue carrément le ministère et apporte du désordre de tout genre et des divisions, ce Dieu réprime et refuse.

Les initiatives du fils doivent correspondre à la vision et à la mission du père, comme l’exemple de Betsaleel et d’Oholiab dans Exode 31 :1-6 « 1 L’Eternel parla à Moïse, et dit: 2  Sache que j’ai choisi Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda. 3  Je l’ai rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages, 4  je l’ai rendu capable de faire des inventions, de travailler l’or, l’argent et l’airain, 5  de graver les pierres à enchâsser, de travailler le bois, et d’exécuter toutes sortes d’ouvrages. 6  Et voici, je lui ai donné pour aide Oholiab, fils d’Ahisamac, de la tribu de Dan. J’ai mis de l’intelligence dans l’esprit de tous ceux qui sont habiles, pour qu’ils fassent tout ce que je t’ai ordonné: »

En résumé, le premier principe du transfert consiste à faire de ceux qui vont recevoir le ministère Dieu sous notre contrôle, des serviteurs des hommes, c’est être d’abord à notre service avant d’être au service de Dieu. On ne peut servir Dieu si on n’a pas encore appris à servir les hommes. C’est pour apprendre l’obéissance et la soumission en toutes choses.

Le deuxième principe consiste à faire de ceux qui ont appris à nous servir des fils, afin qu’ils apprennent à ne faire que ce que Dieu va leur demander de faire et non autre chose (pour ne pas tomber dans la rébellion de Satan).

Le troisième principe est que le fils avale la vision et la mission de son père pour qu’il y ait véritablement succession et transfert de l’onction et du ministère. Ainsi il continuera l’œuvre de son père.


  
  1. LA TRANSFORMATION DANS LE MINISTERE.

Le Seigneur Jésus a dit que dans sa mission, il devrait apporter des transformations dans la vie des gens et dans l’environnement dans lequel vivent ces gens qui sont transformées par son ministère. (Luc 4 : 18-19)  18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, 19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19  Pour publier une année de grâce du Seigneur.

Notre travail consiste à apporter des transformations profondes et visibles dans la vie de la population et dans l’environnement dans lequel nous vivons.

La transformation est d’ordre :
  1. Spirituel, mental et intellectuel.
  2. Matériel  et Financier.
  3. Sanitaire, éducationnel, professionnel et environnemental.

Pour ce qui est d’ordre spirituel, nous savons déjà que, notre but est de présenter à Dieu les hommes à qui nous apportons la Parole de Dieu devenus parfaits, devenus comme Jésus-Christ en Sainteté, Sagesse et Puissance. Cette transformation doit être remarquée par la société entière, (le quartier, la commune et la ville, voire le gouvernement).

Puisque plus de la moitié de la population de notre pays le République Démocratique du Congo (RDC en sigle) est très pauvre et souffrent de plusieurs sortes de maladies, la transformation se situera alors au niveau mental et intellectuel pour créer ou avoir un impact dans la vie sociale de la population sur le plan matériel, financier, sanitaire éducationnel, professionnel et environnemental afin qu’il ait diminution visible du  taux de la pauvreté et des maladies en RDC.

Car il ne s’agit pas seulement de prier, mais d’agir en adulte. Car on récolte toujours ce qu’on sème.

Cela demande des compétences requises pour les leaders d’églises à monter des structures dans les églises visant à apporter un changement à long terme.

Les Églises et les différentes plates formes à caractère ecclésiastiques, au lieu de se disputer et se quereller pour des futilités, devraient se mettre ensemble autour d’une table de discussion et d’études pour voir comment acquérir les compétences nécessaires qui leur permettront de mettre en commun les idées de monter des structures ecclésiastiques de transformation de la société congolaise.

Pour ce genre de vision, il faut s’inspirer de la connaissance, de l’expérience des membres et structures spécialisées et ne pas se renfermer sur soi-même. Car on ne peut pas faire ce genre seul. Jésus n’a pas agit seul !

Nous devons à tout prix, pour une transformation dans le ministère, être capable ensemble d’avoir des points forts en :

-       Champ d’action.
-       Leadership fort et visionnaire (dans le sens de la transformation de la société, en combattant la pauvreté, la corruption, la dépravation des mœurs, le faible taux d’éducation, le chômage, les maladies endémiques et la criminalité et ne pas faire de course au pouvoir).
-       Équipe de professionnels engagés et compétents.
-       Pasteurs enthousiastes qui veulent le changement et cherchent soient à acquérir des compétences pour cette tâche, ou alors qui cherchent des personnes professionnelles en la matière.

Pour cela il y a des points faibles, les faiblesses, à éviter ou à corriger :

-       Le Manque d’expérience dans le développement communautaire et durable en tant qu’églises. Nous devons intégrer dans nos programmes l’apprentissage au développement communautaire et durable pour nos églises respectives et communautés.
-       Le Manque de moyens (absence des ressources humaines matériels et financières)
-       Les actions sociales qui ne sont pas reprises comme priorité (L’Église primitive avait mis ce point parmi ses priorités, car tous les revenus de l’Église permettaient de venir en aide aux orphelins et aux veuves).


  1. Comment y parvenir.

  • Il nous faudrait apprendre à planifier, et planifier pour la transformation de notre environnement immédiat et large.
  • Que les pasteurs leaders soient dotés des moyens d’action. Cela demande des séminaires de formations de 2 à 3 jours de 4 à 6 heures par jour pour un renforcement des capacités des pasteurs sur la gestion de cycle de projets communautaires, basés sur un fondement biblique sur l’assistance aux pauvres. Ensuite monter des projets à impacts rapides et rechercher des donateurs et partenaires pour les Églises afin que les pasteurs leaders soient réellement dotés des moyens d’actions fiables pour une meilleure transformation de la société.
  • Des conférences-Aides qui consisteraient à apporter une aide aux Leaders d’Églises pour inspiration aux nouvelles idées à combattre la pauvreté et ses conséquences. Cela va amener les pasteurs leaders à partager leurs nouvelles connaissances avec les responsables et membres de leurs églises locales afin de réfléchir comment répondre aux vrais besoins de la communauté
  • Il nous faudrait aussi évaluer nos vrais besoins pour que nous ayons des plans d’actions concrets qui concordent aux besoins réels identifiés.
  • Nous devrions élaborer des calendriers saisonniers pour actions transformatrices de la société.

Exemple simple : A Mombele, il y a le problème d’évacuation d’immondices et des déchets ménagers. Toutes les Églises et plateformes devraient se mettre ensemble autour d’une table de tribune de discussion sans course au pouvoir, chercher comment résoudre les problèmes de rigoles, d’écoulement d’eaux usées et des déchets ménagers. Nous établissons un calendrier pour la mise en œuvre rotatif de ce programme.

  • Monter des troupes de théâtres communes à toutes les églises pour sensibiliser la population (communauté cible) aux questions de développement communautaire.
  • Créer des AGR chrétiennes (Activités Génératrices de Revenus) pour répondre aux besoins primaires des membres, activités financées par les Églises.
  • Mettre en place de  grands projets : Club des partisans des AGR chrétiennes.
  • Mettre en place un système de micro finance et épargne.
  • Monter une structure de formation professionnelle sur les nouvelles technologies appropriées.

  1. Le suivi des actions transformatrices de la société.

-       Organisation des « dimanche sociale » pour être informé sur l’impact des activités.
-       Visite des activités sur terrain par des professionnels.
-       Consacrer du temps aux séances relatives à l’action sociale et les exposer aux grandes manifestations religieuses communes de toutes les églises et plateformes.
-       Organiser des ateliers pour améliorer la qualité et la durabilité des programmes.


Ressources pour les programmes/projets.

-       Les églises locales et les plateformes.
-       Les orphelins et veuves.
-       Les personnes vulnérables identifiées.
-       Les PVV et malades du VIH/SIDA de notre environnement.
-       Les différents clubs et mutuelles des jeunes de la commune.

  1. PROPOSITIONS DES CHOSES A CRÉER ENSEMBLE

  1. Club des familles touchées par le VIH/SIDA.
  2. Jardin communautaires. Avec des cultures variées.
  3. Club des jeunes de toutes les églises avec des activités diversifiées.
  4. Garderie communautaire pour enfants de moins de 5 ans.
  5. Assainissement total du  camp Mombele.
  6. Service de plaidoyer.
  7. Assistance socio-psychologique.
  8. Soins à domicile pour les membres les plus vulnérables.
  9. Prise en charge complète des orphelins.
  10. Prise en charge des personnes âgées, malades et veuves.
  11. Alphabétisation des adultes.
  12. Plantation des arbres.
  13. Prise en compte des actions sociales dans les sermons.

Problèmes qu’on va rencontrer.

-       Structures compétentes en matière de suivi.
-       Un travail d’arrache-pied et d’experts.

Mentalité à éviter :
-       Dépendre des autres et croire que pour les choses changent, il faut solliciter de l’aide et financements extérieurs.
-       Croire que les projets sont sources de pouvoir.

  1. Recommandations.

a)     Travailler avec la base (la population  de la commune entière ou du district).
b)    Mettre en place un grand nombre de programmes/projets d’aides sociales en faveur des pauvres et visant des changements à long terme dans le quartier, la commune le district et la ville pour une visibilité effective des actions des églises.

 

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